Artiste né sous l’Ancien Régime, Boieldieu fit ses armes pendant la Terreur, acquit la célébrité durant le Consulat et l’Empire, fut honoré par les Bourbons puis ruiné par la Révolution de Juillet. Afin de lui éviter la misère, Adolphe Thiers (1797-1877) lui assura une pension de l’État de 6 000 francs. Il demeure le principal compositeur français d’opéras du premier quart du XIXe siècle.